Ce qui se passe à l’intérieur se voit à l’extérieur, et vice versa…

Notre marché étant ce qu’il est, c’est-à-dire de plus en plus compétitif et digitalisé, il devient impératif pour les entreprises et les collaborateurs de soigner leur « désirabilité », leur employabilité.

L’Employee Advocacy peut clairement contribuer à supporter les RH et à construire la marque employeur.

L’ambiance de travail et les valeurs de l’entreprise, transmises concrètement par les contenus partagés sur les réseaux sociaux par les collaborateurs et l’entreprise, sont essentielles pour conserver les talents et leur permettre d’évoluer dans un cadre positif.

La bienveillance ne s’achète pas, elle se prouve au quotidien par des actes concrets. Ce sont les collaborateurs avant tout qui créent cette image et qui la véhiculent.

Être plus attractif, renforcer la marque employeur pour mieux recruter

La marque employeur n’est pas une opération de « communication séduction ». C’est une démarche qui ne fonctionne que si elle est sincère et partagée. Elle s’appuie sur une pédagogie et un « marketing » de conviction, allant bien au-delà des RH, qui engage toutes les forces de l’entreprise.

En observant les chiffres publiés par Digimind en mars 2018, on sait que l’influence des collaborateurs sur les candidats potentiels est bien supérieure à tous les messages corporate générés par l’entreprise.  

Les campagnes de Social Recruiting permettent d’améliorer la qualité du recrutement et de générer un ROI (Return on Investment) élevé, sans compter qu’une marque employeur forte peut réduire les coûts de recrutement de 50%*

En 2015, l’Apec nous expliquait déjà que 34% des recruteurs prenaient en compte les recommandations des salariés dans le processus de recrutement des cadres, et qu’environ 30% des CV provenaient des collaborateurs et de leur influence personnelle. Cette tendance ne fait d’ailleurs que se confirmer.

53% des Responsables RH vérifient désormais si les candidats partagent des contenus à caractère professionnel sur les réseaux sociaux. **

Pour les recruteurs, le poids de quelqu’un sans présence digitale est deux fois moindre que celui d’une personne qui est active sur les réseaux sociaux.

De toute évidence, le personal branding d’un futur collaborateur est essentiel. Développer son employabilité et obtenir une recommandation sociale est un réel atout dans le recrutement.

*Source (APEC 2016) **Digimind 2018

Créer du lien et de la motivation à l’intérieur…

C’est cette implication commune qui permet de générer de la cohésion et un sentiment d’appartenance individuel. On voit aussi apparaître un esprit collectif, d’autant plus soudé et solidaire, et d’autant plus efficace s’il est soutenu par un nombre important de collaborateurs-influenceurs.

Encadré

Les statistiques parlent d’elles-mêmes :

Les employés impliqués et engagés auprès de leur entreprise ont 20%* plus de chances de lui rester fidèles.

Ils sont également 27%* à être plus inspirés au quotidien & plus optimistes sur le futur de leur organisation. Ils sont plus « connectés » à leurs collègues pour 15% d’entre eux.

Ils développent leur social branding pour sortir du lot dans l’entreprise mais aussi dans leur écosystème. Ce qui renforce notoirement leur motivation et la confiance dans leur boite.

* Altimeter : « How engagement in social media helps businesses

… Et aussi à l’extérieur

Ainsi, ce storytelling produit par nos collaborateurs-influenceurs a une bien plus grande puissance de feux et de conviction.

Plus authentiques, ils génèrent de l’intérêt et de la confiance auprès des candidats et des talents potentiels.

Ceux-ci y accordent une valeur décisive pour se forger leur opinion sur la légitimité des propos de l’entreprise et sur l’ambiance générale qu’il s’en dégage.

36% des candidats estiment que les avis les plus fiables sur un futur employeur sont ceux des collaborateurs***.

Ces interactions, ces discussions internes et externes sur les réseaux sociaux génèrent de la confiance, de la spontanéité et de la communication, qui contribuent aussi à construire la marque employeur.

Avec un effet gagnant-gagnant : 85,6% de salariés participant à un programme d’Employee Advocacy considèrent que leur présence sur les réseaux sociaux a eu un impact positif sur leur carrière, créant ainsi leur propre success story. ****

 *** (Cegos Cigref 2018) **** (Rapport Altimeter & LinkedIn)

Dès lors que l’entreprise propose d’aider le collaborateur à se mettre en valeur, augmenter sa visibilité, sa communauté de followers, les seuls risques qu’elle prend finalement, sont qu’il soit considéré comme quelqu’un d’influent à suivre sur les réseaux sociaux, plus « bankable ».  Et qu’il se fasse chasser… ?

C’est un moindre mal, car si l’entreprise est confiante en termes de marque employeur, elle peut attirer et conserver les talents, fidéliser les bons éléments. Un collaborateur engagé devient un prescripteur de sa propre entreprise et de sa propre expertise.

L’Employee Advocacy est ainsi un paramètre essentiel dans une démarche globale de marque employeur, et un levier indispensable de la transformation digitale via les RH.

Caroline Lavaret